Mesurer ses émissions de gaz à effet de serre (GES) n’est plus une option. Le Bilan d’Émissions de Gaz à Effet de Serre (BEGES) est devenu un passage obligé pour de nombreuses entreprises en France. Il s’inscrit dans une logique de taxe carbone européenne et de démarche RSE visant à réduire l’impact environnemental des activités économiques.
Mais pourquoi cette obligation ? Comment fonctionne le bilan carbone ? Quels sont ses enjeux pour les entreprises et comment le réaliser efficacement ? Ce guide vous apporte des réponses concrètes pour anticiper les évolutions réglementaires et optimiser votre stratégie climatique.
Le bilan carbone, aussi appelé BEGES, est un diagnostic qui permet d’évaluer l’empreinte carbone d’une entreprise sur une période donnée. Il prend en compte les émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre, réparties en trois catégories appelées scopes.
L’objectif du BEGES est clair :
• Mesurer avec précision l’impact carbone de ses activités.
• Identifier les sources majeures d’émissions pour les réduire efficacement.
• Anticiper les obligations réglementaires, notamment dans le cadre de la taxe carbone aux frontières de l’UE (MACF/CBAM).
• Valoriser son engagement RSE auprès de ses partenaires, clients et investisseurs.
Depuis 2023, le BEGES est une obligation pour certaines entreprises et son non-respect peut entraîner des sanctions financières importantes.
La réglementation française impose aux entreprises de plus de 500 salariés en métropole et 250 salariés en outre-mer de réaliser un BEGES tous les quatre ans. À partir de 2024, ne pas respecter cette obligation peut coûter jusqu’à 50 000 € d’amende, voire 100 000 € en cas de récidive.
Pourquoi une telle contrainte ?
• Limiter le réchauffement climatique : La France et l’Union européenne veulent atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
• Préparer les entreprises à la taxe carbone européenne (CBAM) : Dès 2026, les importateurs de produits à forte intensité carbone devront payer des certificats MACF basés sur leurs émissions.
• Encourager une démarche RSE : Réaliser un bilan carbone simplifié devient un levier stratégique pour se conformer aux nouvelles attentes des consommateurs et investisseurs.
En résumé, le BEGES n’est pas qu’une contrainte réglementaire : c’est une opportunité pour optimiser ses coûts, anticiper les futures taxes carbone et renforcer son image d’entreprise responsable.
Un bilan carbone bien structuré repose sur l’analyse des trois scopes définis par le GIEC:
Cela inclut toutes les émissions générées directement par l’entreprise, comme :
• L’utilisation de carburant pour les véhicules et machines.
• Les émissions des chaudières et groupes électrogènes.
• Les fuites de gaz frigorigènes.
Ce sont les émissions générées par la production d’énergie achetée (électricité, chaleur, vapeur). Par exemple, si une entreprise achète son électricité auprès d’un fournisseur utilisant du charbon, son empreinte carbone sera plus élevée qu’avec une source renouvelable.
Le scope 3 représente 80% de l’empreinte carbone des entreprises ! Il couvre :
• Les achats de matières premières et services.
• Le transport de marchandises et déplacements des employés.
• La gestion des déchets.
• L’utilisation des produits vendus.
Bon à savoir : Keewe permet d’évaluer l’empreinte carbone des paiements internationaux, une source souvent sous-estimée d’émissions en scope 3. Grâce à ses rapports détaillés, il devient plus simple de cartographier ses fournisseurs et d’optimiser son impact environnemental.
Faire un bilan carbone peut sembler complexe, mais en suivant une méthodologie claire, il devient un outil stratégique et accessible. Voici les étapes essentielles pour le réussir :
L’entreprise doit préciser les activités, sites et filiales concernés. Le bilan carbone peut être réalisé à l’échelle d’un établissement, d’une région ou de l’ensemble du groupe.
Les données essentielles incluent :
• Consommation d’énergie : électricité, gaz, carburant.
• Achats de biens et services.
• Déplacements professionnels.
• Gestion des déchets.
• Utilisation et fin de vie des produits.
Certaines entreprises utilisent des outils spécialisés pour automatiser cette collecte.
On applique aux données collectées des facteurs d’émission (disponibles dans la base de l’ADEME) pour obtenir un chiffre précis en tonnes de CO₂.
L’objectif est de déterminer les principaux postes émetteurs et d’identifier les meilleures opportunités de réduction.
Une fois les postes les plus polluants identifiés, il faut mettre en place des actions concrètes :
• Améliorer l’efficacité énergétique.
• Réduire les déplacements en favorisant le télétravail.
• Optimiser la logistique et le transport.
• Intégrer des critères RSE dans le choix des fournisseurs.
Les entreprises concernées doivent transmettre leur BEGES à l’ADEME, via la plateforme dédiée. Un bon suivi garantit une amélioration continue des performances.
Depuis 2023, le non-respect du BEGES peut coûter cher.
•Amende en cas de non-publication : jusqu’à 50 000 € (100 000 € en cas de récidive).
•Accès restreint aux aides publiques : à partir de juin 2024, seules les entreprises ayant réalisé leur bilan carbone pourront bénéficier des subventions pour la transition écologique.
Mais l’impact ne s’arrête pas là. Les clients, investisseurs et partenaires privilégient les entreprises transparentes et engagées. Ne pas réaliser son bilan carbone, c’est aussi prendre un risque réputationnel et commercial.
Bien plus qu’une contrainte, le bilan carbone est un levier de compétitivité :
• Optimiser les coûts : Mieux gérer l’énergie, les transports et les achats permet de réduire les dépenses.
• Anticiper la taxe carbone européenne (CBAM) : Dès 2026, les importateurs européens devront acheter des certificats MACF proportionnels à leurs émissions.
• Valoriser son engagement environnemental : Intégrer une démarche RSE renforce la marque employeur et attire des clients sensibles aux enjeux climatiques.
• Se différencier sur le marché : De plus en plus de donneurs d’ordres exigent un bilan carbone détaillé avant de signer un contrat.
Pour réussir son BEGES, plusieurs outils existent :
• Logiciels spécialisés pour collecter et analyser les données.
• Guides méthodologiques de l’ADEME pour une mise en conformité simplifiée.
• Experts en bilan carbone qui accompagnent les entreprises dans leur transition.
Et si vous pouviez aller plus loin ?
Keewe propose une solution unique pour mesurer l’empreinte carbone des paiements internationaux. Grâce à un suivi détaillé par fournisseur, il devient possible d’identifier les transactions les plus polluantes et d’optimiser ses flux financiers.
Fonctionnalités clés :
• Suivi automatique des émissions carbone liées aux paiements.
• Rapports détaillés pour affiner le scope 3.
• Contribution à des projets environnementaux pour compenser les émissions.
Avec Keewe, votre bilan carbone ne se limite plus à l’énergie et au transport, mais englobe toute votre chaîne de valeur
Le bilan carbone n’est plus une option. C’est un outil stratégique pour répondre aux enjeux climatiques, réglementaires et économiques.
To remember:
• Le BEGES est obligatoire pour de nombreuses entreprises et son non-respect entraîne des sanctions financières.
• Anticiper la taxe carbone européenne est crucial pour rester compétitif à l’international.
• Intégrer une démarche RSE permet de réduire les coûts et d’améliorer son image de marque.
• Des outils comme Keewe permettent d’aller plus loin en mesurant l’impact carbone des paiements internationaux.
Prêt à optimiser votre empreinte carbone ? Découvrez Keewe, la solution qui vous accompagne dans une transition bas-carbone intelligente et efficace.